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  • Véronique Rauzy

ÉPREUVE DE LA PAIX DU CŒUR


Dans mon vécu et ma compréhension de l’élévation vibratoire, le chakra du Cœur occupe une place centrale à plusieurs niveaux.

C’est à travers lui que nous exprimons notre fréquence fondamentale et les fréquences cohérentes qui vont soutenir le vivant. Il est la demeure de la Présence qui émane l’Amour sur ce plan.

C’est en lui que se trouve le point-zéro, la singularité qui nous relie à notre multidimensionnalité. En lui le pont, la porte, la serrure et la clé.

Il est aussi le carrefour entre verticalité et horizontalité, le centre de la Croix, et nos mains ouvertes sont le déploiement de ses œuvres d’harmonisation, de communion, compassion et bénédiction.

C’est en lui que brûle le feu solaire qui nous permet de nous transformer par l’alchimie vibratoire.

Il est le chef d’orchestre, le maître des rythmes de nos structures humaines basiques, non seulement dans le corps physique mais aussi dans les corps émotionnel et mental.

Pour qu’il puisse s’épanouir pleinement et œuvrer pour le vivant, il doit d’abord atteindre la paix et y demeurer.

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La paix du Cœur est à la fois la guérison émotionnelle et la cessation de l’agitation permanente.

Lorsque nous sommes sous l’emprise de la dualité pulsion de survie/pulsion de mort, le Cœur n’est pas en paix mais en guerre, soumis à la fausse loi du Talion. Dans le système duel, le Cœur est comme enserré entre deux pinces qui le compriment.

Une pince dans le passé : c’est le manteau de souffrance avec tous les souvenirs d’humiliation, de blessures, de chocs, de blocages, de fermetures, d’injustices, de trahisons, d’abandons, de rejets, de sentiment d’échec, d’empêchement, d’inaccompli, de honte, de culpabilité, de rancœur, de ressentiment, de soif de vengeance et de revanche… C’est le travail de sape de la pulsion de mort qui veut nous maintenir dans la guerre. Le saboteur interne accumule les émotions vécues, ne les lâche pas et tient les comptes de ses reproches envers le monde extérieur. Il constitue un manteau de souffrance qu’il enroule autour du Cœur et accroche par des épines douloureuses et vénéneuses. Il organise aussi une dépendance aux émotions fortes, un attachement et une identification à la souffrance par les bénéfices secondaires issus du statut de victime.

L’autre pince dans le stress du présent et la peur de l’avenir. L’ego embrouille le Cœur dans une toile de fond agitée et irritée. Il maintient une agitation permanente sous forme de stress, agitation, urgence, pression. Il génère de l’irritation, un rythme inapproprié, l’inquiétude sur l’avenir.

Tout cela crée des filtres, des perturbations, du désalignement et la fermeture du Cœur à la vie.

Pour libérer nos Cœurs de ces folies et leur permettre de demeurer en paix et émaner l’Amour, allumons le feu alchimique et engageons le processus de guérison émotionnelle.

Vivons la transmutation. Il peut sembler paradoxal qu’un feu crée la paix, et pourtant c’est ce qui est. Le feu de transmutation distille, épure, raffine, sublime, élève, libère, purifie. Il fait fondre les gangues-prisons, décalamine en profondeur.

Le feu fournit l’énergie et la puissance nécessaires à la transformation et au dénouement. Pour le vivre, acceptons-le, choisissons de renoncer à la souffrance, et offrons-nous la consolation, la résilience et le pardon.

En élevant le niveau vibratoire, le feu alchimique élargit les perspectives et nous permet de nous mettre à distance des histoires personnelles, des mémoires, des souvenirs. Il nous aide à lâcher ce qui nous tourmentait, à relativiser, dédramatiser. Nous nous désidentifions des jeux de rôles et cessons de leur accorder de l’importance et du crédit. Nous envoyons tous les « oui, mais » dans le brasier de la paix du Cœur.

En pardonnant, en donnant sa part à chacun, nous ne nourrissons plus la souffrance, l’amertume et nous ne portons plus les sacs de cailloux des autres. Nous cessons l’autopunition, renonçons au masochisme et ne restons pas prisonniers des blessures reçues.

La foi permet de déposer le besoin de trouver des solutions mentales, immédiates à tout ce qui se présente, elle délivre l’ego de son rôle de gérant/gardien.

L’apprentissage de la bénédiction constitue un autre versant de la guérison. La bénédiction n’est pas déni ou hypocrisie, ni soumission, ni perchage, ni absolution du mal qui a été fait.

La véritable bénédiction, quand elle est vibratoire et pas juste issue du paraître, constitue une réponse nouvelle, différente et favorisant le vivant et la spirale élévatrice. Elle nous extrait des anciens fonctionnements, des cercles vicieux de la loi du Talion, de la guerre sans fin, du karma.

Elle est décision de renoncer au ressentiment, à la rancœur, au besoin de revanche. Elle est une pratique intérieure qui requiert beaucoup de force, d’alignement et de détachement. Elle est une œuvre majeure (voir Bénir lors d'un conflit et la prière de bénédiction).

En résilience, nous cicatrisons et nous passons à autre chose, à un autre versant de l’expérience. Surgissent le soulagement, la tendresse, le détachement relationnel, l’absence d’attentes et de griefs, la neutralité, l’équanimité, l’observateur impartial, la vision globale et l’intelligence du Cœur.

C’est la fin de l’agitation, de la guerre, de la lutte. La structure se détend profondément, relâche la pression et les enjeux.

La paix du Cœur dissout la captation de l’émotion par la souffrance. Les émotions se présentent, sont ressenties, vécues mais pas stockées, accumulées, emprisonnées. Elles sont juste des signes et des vécus instantanés et provisoires.

Le Cœur reprend sa place centrale sur tous les systèmes énergétiques humains basiques : physique, émotionnel, mental, et tous s’alignent sur le rythme donné par le chef d’orchestre. (Voir le texte Au rythme du Cœur).

La paix du Cœur permet la guérison de l’âme. Elle génère un déclic dans la structure vibratoire, nous permet de passer un seuil et nous rend disponible pour une toute nouvelle expérience.

Elle libère l’expérience, l’espace et le temps. Elle nous offre énormément d’énergie pour œuvrer. Notre vécu se recentre dans la Présence, qui émane l’Amour, qui se laisse traverser, irriguer, nourrir puis diffuser l’énergie universelle de vie.

Nous vivons la plénitude, la grâce, le silence. Nous devenons l’Amour qui circule à travers nous en ondes bénéfiques et harmoniques.

Dans la pulsion de vie, l’émotionnel nettoyé, guéri et restructuré, le Cœur est mis à l’œuvre de bénédiction, de compassion, de communion, de grâce et d’émerveillement. Une nouvelle vie commence.

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