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  • Véronique

Bénir lors d'un conflit


L’œuvre de fraternité réside en la bénédiction, cette formidable capacité de se réaligner et revenir toujours à l’Amour. La bénédiction est la formule magique qui relie les cœurs au-delà des apparences. L’œuvre de bénédiction est la qualité d’Âme qui permet de sublimer toutes les situations, qui permet de prendre soin de toutes les souffrances et qui permet de rester dans les hautes fréquences vibratoires même au sein du drame. Issue d’un alignement complet, la bénédiction soutient la Vie et l’évolution.

Ressentir l’appel à bénir, apprendre à bénir, savoir bénir, constitue l’œuvre fraternelle centrale des Âmes conscientes.

La bénédiction est une entrée vers la Paix.

Réussir à bénir lors de conflits personnels est une expérience de maîtrise majeure et salutaire pour qui parvient à dompter en lui la pulsion guerrière et à diriger son énergie vers la sublimation.

La bénédiction lors d’un conflit est un don du Cœur. Elle permet de ne pas se laisser entraîner par ce qui nous apparaît comme une énergie de basse fréquence, de maintenir son taux vibratoire au plus haut. Elle permet de changer de regard sur la situation expérimentée, de l’accepter et de l’honorer malgré les éventuelles injustices apparentes. Elle implique le renoncement à faire prévaloir l’intérêt personnel (compris par la logique personnelle) et soutient la Liberté. Bénir authentiquement sublime l’être et modifie l’ensemble de la situation vécue.

Ainsi s’accomplit l’œuvre.

Vivre l’œuvre de bénédiction lors d’un conflit permet de vivre la compréhension profonde que cela précisément est l’issue, la fin du conflit et son dépassement par le haut. Le vivre consciemment à tous les niveaux constitue de plus une expérience multidimensionnelle très intéressante pour saisir les multiples niveaux de conscience en Soi.

BÉNÉDICTION depuis le CHAMP PERSONNEL

La bénédiction et la bienveillance sont simples à exercer en l’absence de conflit. Il est aisé de bénir un acte/une personne/une situation lorsqu’il n’y a pas d’implication personnelle. Mais comment activer cette énergie quand la personnalité qui nous constitue considère que son intérêt/sa liberté/ses droits sont bafoués ou entravés par les faits/relations/situations et résiste à lâcher prise ?

Il est facile de bénir sincèrement quand « tout va bien » et que nos intérêts personnels ne sont pas en jeu, mais qu’en est-il lorsque le discernement nous indique que des forces malveillantes nous assaillent ? Cela est beaucoup plus compliqué lorsque la personne a identifié une relation/une situation comme maléfique (et non bénéfique), c’est-à-dire par exemple toxique, injuste, malveillante, etc.

Tout l’enjeu à ce niveau consiste à, tout en ayant discerné et identifié l’énergie négative – car il est possible qu’elle existe et qu’elle soit vraiment en œuvre (ce qui n’est pas toujours le cas lors de projections purement personnelles, par exemple) –, ne pas se syntoniser dessus. C’est-à-dire ne pas être entraîné à notre tour dans l’énergie négative par les réactions instinctives du type « œil pour œil, dent pour dent ». Sinon nous sommes attrapés à notre tour, et l’énergie reconnue maléfique triomphe aussi à travers nous.

Un premier niveau de réponse consiste à ne pas s’impliquer, se détacher de la forme discernée comme délétère, et trouver une posture de neutralité. Cela garantit déjà notre innocuité et notre prise de recul.

Un deuxième niveau de réponse consiste dans la capacité de bénir. C’est illustré par Jésus tendant l’autre joue après avoir été giflé, ce qui est inconcevable pour la personnalité séparée, dès lors qu’elle considère que ses intérêts sont menacés et qu’elle doit faire face au danger.

Honorer la bonne et la mauvaise fortune

Comment tenir son seuil de fréquence ? En sachant bénir bonne et mauvaise fortune.

Pour aider, en fractale multidimensionnelle, la personnalité à accepter de s’aligner sur la fréquence de bénédiction lors d’un conflit, voici une solution que m’a proposée l’Âme, afin de convertir le venin en médecine, les peines en bénédictions.

Bénir, ici, permet d’abord de mobiliser toute l’énergie personnelle en tension – comme la colère par exemple, souvent dans mon cas – du fait d’avoir reconnu une énergie négative ; de mobiliser toute cette énergie dans une formidable vague de sublimation qui va répondre :

« OUI, je discerne ton attraction involutive. NON, je ne te suivrai pas dans ton attraction involutive. Je refuse de redescendre de ma fréquence pour te rejoindre. OUI, je te bénis et ainsi je me prouve que je peux continuer de rester en haute fréquence malgré l’attaque. Je te bénis car je suis déjà passée par ces tourments, j’ai déjà traversé cette expérience et j’ai déjà trouvé l’issue et tracé mon chemin de dégagement. Grâce à cela je connais la compassion, je peux te bénir car depuis le seuil, le palier que j’ai atteint, tu ne peux plus m’atteindre. J’honore et je respecte l’expérience que tu constitues, je te souhaite le meilleur malgré ce que je reconnais comme ta tentative d’affecter mon intérêt [mon intégrité / ma liberté / mes droits]. Je te bénis car je sais qu’ainsi, par la force du Bien, le dénouement sera meilleur pour nous tous. »

Ceci n’est pas la bénédiction du champ christique, c’est le « premier niveau », l’application au champ personnel, pour l’aligner et lui permettre de lâcher l’enjeu et la pulsion de conflit, et pour mobiliser l’énergie en tension vers la projection dans le champ christique.

Elle transcende les logiques de mesquinerie, tout instinct guerrier, revanchard ou rancunier, toute peur ; et guérit les blessures par un changement dans la mobilisation énergétique. Elle permet de retrouver son centre et son positionnement sans être balayé par les circonstances extérieures.

BÉNÉDICTION depuis la MAÎTRISE

L’espace de Maîtrise, que j’associe dans mon expérience avec le champ archangélique, va m’aider à veiller au détachement, à la non-implication, à l’acceptation et au respect de l’expérience.

Depuis l’espace de Maîtrise, la confrontation de l’énergie de bénédiction et de la résistance personnelle offre le cadre d’une possible résolution. Lorsque nous remarquons que nous avons des difficultés à bénir l’une des circonstances de notre vie, c’est l’invitation à se pencher sur cette circonstance afin de découvrir son potentiel de maîtrise. Grâce à l’usage du discernement, l’inconfort, la tension contradictoire, les émotions deviennent des aides, des signaux pour nous aider à révéler et libérer les zones d’ombre prêtes à être mises en lumière, éclaircies et clarifiées.

Bénir depuis le cœur et pas depuis la forme apparaît lorsque, dans le détachement, nous reconnaissons en profondeur toute expérience comme la plus appropriée à notre résonance, malgré les apparences pouvant parfois susciter doutes et résistances.

La première tâche de maîtrise sera de restaurer son alignement, sa responsabilité, son intégrité et sa liberté. Quand cela est en place, généralement, ce qui paraissait un drame pour la personne est déjà devenu beaucoup moins crucial. Un nouveau positionnement se profile, détaché et ayant une vue élargie, permettant de lâcher prise.

Bénédiction et Liberté

Dans le cadre d’un conflit relationnel, bénir vraiment implique de ne pas mettre son point de vue, sa compréhension, son intérêt personnel en première place. C’est reconnaître la Liberté de l’Autre/Semblable même si l’usage de cette Liberté ne nous semble pas conforme à nos croyances, notre compréhension ou notre volonté. L’humilité permet de savoir que n’avons pas les moyens de connaître et comprendre l’ensemble des enjeux et motivations à l’œuvre dans un conflit, et de ne pas prétendre savoir mieux que l’autre ce qui est bon pour lui.

Bénir, c’est honorer et soutenir l’usage de la Liberté. C’est un acte transcendant. Il ne consiste pas en un relativisme qui cautionne tout et exonère l’autre de sa responsabilité ; il est une bascule entraînant soi-même vers l’usage responsable et respectueux de sa propre Liberté, en l’occurrence la liberté de bénir en toutes circonstances.

La bénédiction devient l’acte de sublimation exprimant la foi, la confiance et la grandeur.

Bénédiction et Pacification

La bénédiction est à la fois un moyen et une solution.

Honorant toutes les parties, la bénédiction permet la pacification, l’allègement des tensions.

La paix et le dénouement des tensions instaurent un climat de confiance propice aux reconnaissances profondes de la nature interdépendante et unitaire de l’humanité, dans le Cœur, au-delà des dissonances et des incompréhensions.

La bénédiction est rendue possible par la compréhension multidimensionnelle de la nature simultanée des expériences et du phénomène d’attraction qui impose que nous vivions ce qui nous correspond, peu importe la forme.

BÉNÉDICTION depuis l’ÉNERGIE CHRISTIQUE

La bénédiction prend toute sa dimension christique en situation de conflit.

Quand enfin l’Amour circule de nouveau dans et autour de moi, quand j’ai retrouvé la Paix, la simplicité, alors la bénédiction coule de source car elle est issue de l’essence de ce que Je Suis.

L’œuvre de bénédiction intervient en Canal christique, lorsque l’humain se positionne en correspondance dans le 7e règne.

L’état de bénédiction (l’œuvre de bénédiction) est un état d’ouverture à baigner dans le Champ d’Amour et à émaner cet Amour bienveillant.

C’est la réponse majeure à toute situation.

La bénédiction est un acte d’Amour inconditionnel. Elle affirme la reconnaissance pour chacun de la légitimité de son parcours, de son rythme, de ses décisions.

Il existe une profonde triangulation Détachement-Gratitude-Bénédiction, qui sublime le vécu et élève les fréquences.

La Bénédiction alignée est un don du Cœur, un acte de fréquence christique, un acte d’élévation globale de toutes les parties et situations.

Elle œuvre principalement depuis le Silence et l’émanation de la Présence, rendue possible par l’alignement de l’ego et sa reddition au Divin intérieur.

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